22 février 2009

De l'astronomie à la 3D...

Au programme de ce dimanche après-midi, une visite au Tycho Brahe Planetarium.

Tycho Brahe, ça vous dit quelque chose? C'est le nom d'un astronome danois qui a vécu au XVIème siècle (1546-1601). Il a établi un catalogue d'étoiles très précis pour son époque et surtout, il a proposé un modèle d'univers combinant le système géocentrique de Ptolémée et le système héliocentrique de Copernic. Il est considéré comme un des pères fondateurs de l'astronomie moderne.

Pour lui rendre hommage, on a donné son nom au planétarium de Copenhague, situé au bord du Skt Jørgen Sø (lac St Georges). Il a été inauguré en 1989 et abrite une collection permanente consacrée à l'espace et à l'astronomie. Il comporte également deux salles de cinéma présentant des films en 3D. La plus grande des deux est construite sur le même modèle que la Géode à Paris et possède un écran en demi-sphère permettant de projeter au format IMAX.


Les films sont en danois, mais des écouteurs sont en vente, qui permettent d'écouter la version en anglais (ouf!). Pour l'IMAX, nous avons choisi Sea Monsters, très impressionnant bien sûr.

Ça c'est du projo, mes amis!

Quand à la petite salle, elle diffuse en boucle 4 petits court-métrages, 3D aussi, mais sur un écran normal (mais une fois qu'on a vu Sea Monsters, on est un peu blasé forcément).

L'exposition permanente est assez classique, et comporte le lot habituel de petits gadgets rigolos à manipuler.


Et toute une série pour les enfants (avec certains bidules un peu déglingués quand même).


(Photos publiées avec l'aimable autorisation d'Alexandre Rosa.)

2 commentaires:

  1. C'est vrai que quand on voit la Géode de l'extérieur, on comprend tout de suite que l'écran est dans une boule, ce qui est moins évident ici mais c'est le même principe. Je dirais même plus : c'est de l'Omnimax en plus d'être de l'IMAX, puisque projeté avec un objectif fisheye.
    Le projecteur que tu as montré est en fait celui du planétarium (en gros c'est une boule pleine de trous avec une lampe dedans et des lentilles qui se déplacent pour recréer les comètes sur la voûte étoilée). Le projecteur IMAX, lui, ne sort qu'au moment exact de la projection car la lampe est si forte qu'elle ferait fondre la pellicule si elle était rembobinée immédiatement. On lui fait donc parcourir un chemin en zig-zag afin qu'elle refroidisse avant de retourner à la bobine. Pour charger le film dans le projecteur, le technicien descend donc ce dernier au niveau de la cabine de projection, sous les "gradins". Il éloigne ensuite le projo de la bobine en le faisant monter à sa place dédiée, au centre de la demi-sphère que constitue l'écran.

    De rien pour mon "aimable autorisation" ;D Pour ceux que ça intéresse, mon article avec accès à l'intégralité des photos est par ici.

    RépondreSupprimer
  2. Ah, merci pour ces détails croustillants! :-)

    RépondreSupprimer