16 décembre 2009

Faisons un point sur le sommet

Étant sur place, j'en ai profité pour aller à la grande manif de samedi, dont vous avez sûrement entendu parler dans les médias le week-end dernier. Le cortège est parti sous un beau ciel bleu du palais de Christiansborg, au cœur de la ville, pour finir au Bella Center, soit une bonne petite trotte. Nous étions entre 30 000 et 100 000 selon les sources. Hop, quelques photos:

Devinette: où sont partis manger les porteurs de pancartes?

Bilan: c'était un peu un gros fourre-tout, chacun réclamait un truc différent. Le cortège n'était pas seulement composé d'altermondialistes ni de militants de Greenpeace, mais d'un peu de tout, et de gens de partout. L'ambiance était dans l'ensemble paisible et bon enfant, contrairement à ce que vous avez pu voir à la télé, où l'on ne vous parle que des méchants-cagoulés-qui-cassent-tout.

Quand à la vie quotidienne ici, j'avoue que c'est spécial en ce moment, surtout cette semaine, l'atmosphère de la ville est particulière. La première chose qui frappe, outre les expositions, c'est le nombre incroyable de policiers qui patrouillent dans la rue. Il y en a même qui se sont ramenés au centre de contrôle avec leurs chiens pour aller sniffer la salle des serveurs, au cas où il y aurait une bombe... Et ils sont aussi au dessus de nos têtes! C'est que je commence à en avoir assez de voir d'entendre ce troupeau d'hélicos vrombissants nous survoler 24h/24. Je vous laisse calculer combien ces maudits engins auront rejeté de CO2 dans l'atmosphère d'ici la fin de la conférence tiens.

En ce qui concerne les bastons, pour ça faut aller au Bella Center, il paraît qu'il est assiégé (*). J'ai parlé à des gens qui s'y rendaient, il faut faire une queue épouvantable pour y pénétrer. Mais je n'ai pas pris la peine d'aller y faire un tour, de toute façon le métro ne s'y arrête même plus, à ce que j'ai compris. Et puis jeudi et vendredi, avec l'agglutination des grands de ce monde, les transports en commun vont avoir un bon vieux goût d'Île-de-France. Alors je n'ai pas le choix, je dois prendre mon vélo. Malheureusement pour moi, en ce moment-même, Copenhague se couvre d'un manteau blanc du plus bel effet et de la plus mauvaise augure. Pourquoi est-ce-que j'ai décidé de prendre l'avion vendredi, moi?


(*) Pour des infos plus fiables et plus fraîches, je vous recommande l'ami Gogole, hein.

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