Alors quand je dis deux balles, je parle d'euros. Oui, 20 kr, c'est 2,68 euros, alors on ne va pas chipoter pour 68 centimes. Ni même pour le reste d'ailleurs, car en fait le fameux vélo est gratuit. Je m'explique.
Si vous venez à Copenhague, vous ne manquerez pas d'avoir une furieuse envie de vélo en voyant la foule des locaux sur leurs deux roues. Rassurez-vous, vous pourrez soulager votre envie pour que dalle avec le Bycyklen. Sous ce nom rigolo (by = ville) sont désignés les vélos en libre-service. (C'est encore plus rigolo si vous le prononcez à la danoise, ça donne "bussuclenne", ah, ah.)
Vous pouvez voir qu'ils sont attachés à la barre métallique par une vulgaire chaîne, qui vous rappelle étrangement quelque chose... Oui, c'est ça, un caddie de supermarché! Et pour libérer le Bycykel* de votre choix, il vous en coûtera une pièce de 20 kr, nous y voilà. Que vous récupérerez en le raccrochant, cela va de soit. Non, pas de caution ni quoi que ce soit, comme à Paris avec les Vélibs! Ici, on vit à la cool, et on fait confiance aux gens. Bon, ces vélos ont un peu moins de classe qu'à Paris, ok. Et le nombre de touristes n'est pas le même. Et tous les Copenhagois ont déjà un vélo, d'accord. Mais bon, quand même.
Alors, je les ai testés quand même, malgré le fait que j'ai déjà deux vélos... Hé ben... ce sont de vrais vélos à deux balles. Mais ça dépanne carrément. C'est parfait pour quelques déplacements ici et là. Le plus dur est d'en trouver des libres. Car les bornes sont bien souvent squattées par de vrais vélos.
Ah, j'oubliais un truc: ils ne sont de sortie qu'à la belle saison, alors profitez-en pendant qu'il en est encore temps!
(*): en cykel, to cykler, cyklen, cyklerne (j'ai tout bon?)
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