Wouhou, ça y est, j'ai franchit le pas, alléluia, je me suis jetée à l'eau, I did it!!!! Je l'ai fait, enfin. Ah, comme je suis fière de moi.
Je suis allée au boulot EN VÉLO, ouiii!!! Bon, ça va, hein, vous moquez pas. (J'entends mon grand-père, excellent cycliste, ricaner dans le fond).
Le truc, c'est que mon boulot, c'est un peu à perpét', du genre il n'y a qu'un seul bus qui y va, et encore il passe toutes les demi-heures. Je n'invente rien. Pour choper mon bus, je prend le métro aussi (40 min au total, ça paraît assez long ici). Je bosse au sud de l'île d'Amager (prononcez Amar, et ne cherchez pas à comprendre pourquoi). Et j'habite dans le centre (how lucky am I).
J'en parlais hier avec un collègue danois, qui ne comprenait pas pourquoi je me faisais ch*** à attendre le bus, alors que je serais si libre, si légère et si rayonnante de santé à faire le trajet en vélo.
- C'est 9 kilomètres quand même.
- Hé ben, où est le problème? Ou sinon, tu t'achètes un deuxième vélo, que tu laisserais à la station de métro, et qui ne servirait qu'à ça.
(Posséder deux vélos, il n'y a que des Danois pour avoir des idées pareilles.)
- De toute façon, même si tu fais l'intégralité du trajet en vélo, ça sera plus rapide qu'en transports en commun.
- Mouais.
Alors, ce matin, me remémorant la conversation, j'ai décidé de ne pas passer pour une poule mouillée, et j'ai testé. Et devinez quoi? Il avait raison! 35 minutes, c'est parfaitement faisable et je le referais (peut-être pas tous les jours non plus...) Aucune excuse pour ne pas s'y mettre!
Dans ma boîte, il y a des douches dans les toilettes (c'est presque plus des toilettes, c'est des vestiaires, les gens y laissent leurs affaires et leurs serviettes de bain à sécher). Et puis c'est formidable, les Danois ont même pensé à installer plein de vent dehors! (c'est pour faire sécher la transpi des cyclistes ça)